Les Singapouriens sont des homo-urbanus par excellence. Depuis leur plus tendre enfance, ces petits êtres ne connaissent que le béton, les tours et les plaisirs artificiels, dont les plus parfaites et attristantes expressions sont la myriade de malls et l’ile-parc d’attraction Sentosa. Ici, pas de nature sauvage, et peu de nature tout court.
Dieu merci, je ne suis pas singapourien. Et lorsque l’on m’a proposé de me joindre à un week-end rafting au fin fond de la jungle malaise, je n’ai pas hésité. Là où un singapourien répondrait, l’oeil plein d’étonnement face à une telle proposition et la voix remplie d’un bon sens déroutant, « Quel intérêt ? On ne peut pas faire de shopping dans la jungle.» («En vrai ?» comme dirait un pote qui se reconnaîtra), j’ai simplement dit « ok ».
C’est donc loin de ces éternels citadins que je me suis régalé pendant 3 jours. Au programme : 2 inconfortables nuits dans un van, rythmées par les arrêts dans les food-courts ouverts 24/7 sur les autoroutes malaises, 4h de treck dans la jungle, une grosse dizaine d’heures de rafting animées par la saine concurrence entre les 2 équipes dont la constitution fût aussi arbitraire que les noms ridicules (les Bim et les Bam), 2 soirées (oserais-je dire des boums ?) sur des camps dressés par les manolos qui nous accompagnaient. Et bien sur, des parties de loup-garous et de coinche d’anthologie, mais également de nombreuses sangsues, dont la minuscule taille a déclenché chez moi un sentiment mêlé de déception et de soulagement.
Un grand moment donc, digne des grandes heures de l’Asian Track, et qui restera d’ores-et-déjà comme l’un de mes plus grands souvenirs d’Asie, que je ne souhaite décidément pas quitter de si tôt.
Dieu merci, je ne suis pas singapourien. Et lorsque l’on m’a proposé de me joindre à un week-end rafting au fin fond de la jungle malaise, je n’ai pas hésité. Là où un singapourien répondrait, l’oeil plein d’étonnement face à une telle proposition et la voix remplie d’un bon sens déroutant, « Quel intérêt ? On ne peut pas faire de shopping dans la jungle.» («En vrai ?» comme dirait un pote qui se reconnaîtra), j’ai simplement dit « ok ».
C’est donc loin de ces éternels citadins que je me suis régalé pendant 3 jours. Au programme : 2 inconfortables nuits dans un van, rythmées par les arrêts dans les food-courts ouverts 24/7 sur les autoroutes malaises, 4h de treck dans la jungle, une grosse dizaine d’heures de rafting animées par la saine concurrence entre les 2 équipes dont la constitution fût aussi arbitraire que les noms ridicules (les Bim et les Bam), 2 soirées (oserais-je dire des boums ?) sur des camps dressés par les manolos qui nous accompagnaient. Et bien sur, des parties de loup-garous et de coinche d’anthologie, mais également de nombreuses sangsues, dont la minuscule taille a déclenché chez moi un sentiment mêlé de déception et de soulagement.
Un grand moment donc, digne des grandes heures de l’Asian Track, et qui restera d’ores-et-déjà comme l’un de mes plus grands souvenirs d’Asie, que je ne souhaite décidément pas quitter de si tôt.
5 commentaires:
en effet, spéciale kacedédi...
En cette veille de WEG, j'espère que tu ne déprimes pas trop de ne pas être des notres. Quoique, je t'envierai presque : le rafting à Paname ou ds les environs, c'est pas demain la veille. Allez, enjoy comme on dit, je m'en vais de ce pas retourner sur mon webmail poutré de partout...
le taman negara, perle de Malaisie, sa jungle et ses sangsues... J'en t'envie enfoiré, je nous revois dans un van sur les routes malaises, la bouffe dégueu des foodcourts (je me souviens d'une espèce d'hamburger sur la route Cameron-Singapore...!)
JE VEUX UN CHICKEN RICE!!!
Le problème va donc être de trouver de nouveaux WE de plus en plus "excitants"...
(qu'est-ce que je fous en Irlande? qu'est-ce que je fous en Irlande?)
Titi,
j espere tout de meme que pour ce merveilleux rafting dans la jungle malaisienne (que je ne t'envie mm pas!) tu ne t'es pas allie a l ennemi...
Profites bien bonhomme! Fl
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