vendredi, février 23, 2007

Samedi pas trop, et toi?

Pour bien connaître une ville, il est important de la visiter, rentrer dans les musées, essayer de s'intéresser à son histoire, à sa culture, se balader dans les rues, humer l'ambiance, sentir les odeurs, ... Tout ceci est essentiel. Essentiel mais insuffisant. Une composante manque à l'appel: la vie nocturne.

Différence culturelle majeure, ici, on n'est pas obligé d'attendre le week-end pour s'en coller une. Là où en France, les honnêtes travailleurs triment pendant 5 jours pour s'encanailler le vendredi ou le samedi (voire même le jeudi pour les adeptes du "demain-c'est-vendredi-donc-c'est-presque-fini-et-je-peux-me-permettre-de-ne-pas-trop-travailler"), les Singapouriens aiment s'offrir une petite récompense dès le mercredi. Probablement pour se féliciter d'avoir déjà travaillé plus en 3 jours que les Français en 5 jours.

Et comme pour mieux inciter les filles à sortir, le mercredi c'est Ladies Night, comprenez par là que tout est gratuit pour ces charmantes demoiselles (entrée+conso). Cette semaine, c'est en compagnie de 8 splendides créatures que j'ai étrenné ce délicieux concept. Le lecteur assidu sait que j'ai plutôt tendance à ne pas trop me plaindre et que je trouve déjà mon séjour à Singapour sympa. Mais là, c'était le gâteau sur la cerise...

lundi, février 19, 2007

Same same... but different

Ceux qui ont eu la chance d'aller au Japon et d'y visiter plusieurs temples ont souvent l'impression qu'ils se ressemblent un peu tous. Une fois qu'on en a vu un, on les a tous vus. C'est évidemment peu flatteur pour les pauvres bougres qui ont sué sang et eau pour les bâtir mais c'est pourtant le sentiment avec lequel le touriste néophyte repart bien souvent.

En bon touriste, je ne déroge pas à cette règle, et après 10 jours en Thaïlande, où j'ai principalement visité des temples, fraîchement rénovés ou en ruine depuis des décennies, je suis au regret d'annoncer qu'ils se ressemblent un peu tous. Désolé d'être honnête, Bouddha, mais c'est un peu vrai.

Mais la Thaïlande, ce n'est pas que les temples. Je passe sous silence les 4 G qui constituent l'industrie souterraine (Girls, Ganja, Guns & Gambling) et je vais me concentrer sur ce qui fut ma 2nde activité après les visites: la négociation sur les marchés. Ils sont marrants les Thaïs avec leurs prix. Parce que tu es blanc, ils s'imaginent que tu es américain ou australien, et que tu ne vas pas négocier. Grossière erreur.

Avec moi, ce fut French style all the way. Et dans ces moments là, les cours de l'Essec me furent moins utiles que les reportages de Capital sur les acheteurs internationaux. Surjouer les émotions, faire de grands gestes, écorcher l'anglais, rire grassement... Tout y est passé. Je me suis même surpris à chanter pour gagner 10 baths (même pas 25 centimes d'euro...). On dira que c'était mes homeworks pendant les vacances.

jeudi, février 08, 2007

Autodafé

A quoi reconnaît-on les vacances? Au soleil? Oui, mais encore? A la plage? Sans aucun doute, mais pas seulement. Anyone? Pourtant, la réponse est aussi évidente que savoureuse: le barbecue (BBQ pour les cools).

Et ici, les BBQ pits (ouais, je sais, je suis cool) fleurissent un peu partout et notamment sur East Coast où l'on peut faire ses grillades les pieds dans le sable et avec en ligne de mire le bal des pétroliers. Rajoutez une dizaine de copains, saupoudrez un peu de thym sur les côtes de boeuf australiennes, arrosez d'une petite Tiger et vous obtenez un savoureux cocktail. A consommer sans modération.

Hier soir, il s agissait donc de mon 2nd BBQ de la semaine. Mythique donc car toutes les conditions étaient réunies. Le premier mérite également qu'on s'y arrête puisque ne disposant que de charbon de bois et de mes cours de marketing, le démarrage fut un peu sportif et très amusant. Double succès en tout cas, puisque les saucisses étaient très bien cuites et nos révisions pour le quiz de ce matin drôlement raccourcies. Comme dirait l'autre: Si ça peut faire plaisir et que ça débarrasse...

vendredi, février 02, 2007

James Bond, Indiana Jones et moi

Je ne suis pas un fan des percings. Mais chacun fait ce qu’il veut et je respecte ce principe. Du côté de Little India, une fois par an, on célèbre Thaipusam. Et durant cette fête religieuse, ceux que les gens veulent faire, c’est s’embrocher. Sacré (c’est le cas de le dire) programme.

Direction Little India donc. Et là, changement de décors complet. Sans m’en rendre compte, je débarque en plein cœur de l’Inde. Une épaisse fumée d’encens, de la musique assourdissante et entraînante, et des dizaines d’indiens qui se transpercent la peau à grand renfort de crochets et d’aiguilles.

L’ambiance est proprement surréaliste. Quelque chose à mi-chemin entre Indiana Jones et le Temple Maudit (rappelez-vous les impressionnants rituels dans l’immense grotte) et Octopussy (plus précisément quand Roger Moore se retrouve dans les rues bondées).

Je reconnais qu’il aurait été plus à mon honneur de citer bollywood plutôt que d’invoquer le référentiel hollywoodien. Ce dernier a cependant l’avantage d’être plus largement partagé, ce qui permet a tout le monde d’avoir les mêmes images à l’esprit. Elles sont souvent grossières et exagérées mais cela m’évite une longue et minutieuse description littéraire dont je serais de toute façon bien incapable.

Quoi qu’il en soit, j’ai adoré. Et je suis resté jusqu’à 3h du matin, fier comme tout de pouvoir m’imaginer dans la peau d’un grand aventurier…

jeudi, février 01, 2007

Strictly non-sexual

"Mais il est pas bien ou quoi le gros, de mettre des mots pareils sur son blog?!" Du calme, du calme, je sais ce que je fais. Savez-vous quel est le mot-clé le plus recherché sur Internet? Sex(e) bien sûr. Alors, si avec ça je ne remonte pas de quelques rangs dans les recherches Google...

Plus sérieusement, je tiens à tordre le coup aux idées reçues sur Bangkok. Le guide vert de la Thaïlande était pourtant formel: "La prostitution et les massages sont des réalités sociales. Certains touristes pourront être choqués." Et bien croyez le ou pas, mais je n'ai rien vu de tout cela. Mais alors rien. Je ne suis pourtant pas né de la dernière pluie et je pense que j'aurais pu reconnaître sur le bord de la route certaines personnes s'adonnant au plus vieux métier du monde. Mais non, je n'ai rien vu.

Bangkok n'est donc pas la ville de tous les clichés. Attention, comme tout bon touriste, je me suis tout de même coltiné les principales attractions (Palais royale, maison de Jim Thompson, Boudha couché, Lumpinee Stadium). Mais mon côté backpacker (pourtant fort peu développé) m'a incité à me balader sur les bords du canal (du bidonville comme s'il en pleuvait...), à prendre le speed boat (les Occidentaux s'y comptent sur les doigts de la main) et à visiter le Chatuchak Market (pour m'assurer que les Thaïlandais savent faire des affaires). 3 jours de bonheur donc.

Prochain voyage du 9 au 19 février: de Chiang-Mai (Nord de la Thaïlande) jusqu'à Bangkok. Je ne le répéterai jamais assez: merci l'Essec.