vendredi, juin 29, 2007

Je m'en vais comme un prince

Je vais finir par connaître Changi (l'aéroport de Singapour) comme ma poche si ça continue. Entre les potes que j'accompagne avant leur retour en France, un rapide aller-retour aux Philippines histoire de cocher un pays de plus et mon départ prévu dans 3 jours, j'aurais tout de même été 5 fois à Changi en 10 jours. Une moyenne presque supérieure à mon double qui joue les "femmes de ménage de l'air".

Les effectifs de la 2nde (et déjà meilleure) promo de l'Asian Track fondent donc comme neige au soleil depuis une semaine. Si bien qu'à chaque fois qu'on quitte quelqu'un, on lui redemande pour la 10ème fois quand il part ou ce qu'il fait une fois en France. Ce qui est très con puisqu'à force de recevoir de l'information, tout se mélange et on est presque incapable de savoir qui fait quoi où et quand. C'est quand même marrant.

Le plus important, à mon avis, c'est surtout de partir en beauté. Personnellement, j'aurais aimé rentrer juste après la soirée à Clarke Quay de vendredi (comme Flore) où j'ai pu tester le G-Max avec Oliver et la Fousse, ou après le karaoke magique de samedi (comme Benoît) qui s'est terminé à seulement 4h du mat' (je me permets de dire seulement car j'étais chaud pour faire la fermeture à 6h, mais tout seul, c'était un peu glauque). On peut dire que les Wild Dogs sont partis quand ils étaient en haut de l'affiche.

Pour ma part, j'ai encore 3 jours ici, et je compte bien en profiter encore un peu. Pour aller voir la EDS connection, pour nager une dernière fois 1,2km dans ma piscine, pour aller une dernière fois dans le jacuzzi de la Waterina, pour aller une dernière fois manger mon sacro-saint salmon sashimi set au food-court. Bref, j'ai encore beaucoup de "dernières fois" à cocher. Après, seulement, je pourrais partir avec le sentiment du devoir accompli.

mardi, juin 19, 2007

Un gros cocheur

Oui, c'est bientôt la fin. Mais il reste encore un peu de temps. Donc j'en profite pour "cocher" les derniers trucs que je n'ai pas encore faits, tels que le Singapore Sling au Long Bar du Raffles, le Night Safari (pendant 3h, tu te balades au milieu des animaux éclairés avec des projecteurs tellement brillants que tu en oublierais presque qu'il fait nuit), le pont suspendu de la réserve naturelle, le musée de l'Asian Civilisation... Bref, je me dépêche afin de ne rien regretter car je ne sais pas quand je reviendrai à Singapour.

Mais plus que sur ces lieux sympathiques, c'est sur le concept de "cochage" que je voudrais revenir. Quand on part à l'étranger, on veut voir un maximum de choses. L'idéal serait même de pouvoir tout faire. Mais vu que c'est difficile, le touriste se doit de faire une short-list avec les must-seen. Pour chaque destination, il faut faire son top 10 ou top 5 et tout voir, tout cocher.

Après bientôt 6 mois, il est l'heure de faire les comptes. Mon Asian Track pourrait se résumer ainsi:
- 4 Chijmes (l'unique open-bar pour les mecs le mercredi soir)
- 6 pays visités (Malaisie x7, Thaïlande x3, Indonésie, Australie, Philippines, Singapore)
- 10 UV validés (dont 1 de chinois)
- 11 jours à Sydney avec Thomas
- 12pts marqués au cochonnet en une seule partie (record à battre)
- 19 personnes avec qui j'ai voyagé
- 45h d'avion
- 94 sandwichs fried-eggs and cheese avalés en guise de petit-déjeuner
- 385km en scooter sur les routes de Bali

Bref, mon Asian Track, ce fut une énorme, une gigantesque addition. Une machine de guerre.

mercredi, juin 13, 2007

Snirf, c'est bientôt la fin

J'avais fini par m'y habituer à cette vie étudiante. Les cours plus ou moins intensifs suivant l'époque (prépa vs. Essec), les fêtes plus ou moins arrosées suivant l'âge (il y aura toujours un avant-Japon et un après-Japon), l'insouciance plus ou moins grande (vie sur le campus vs. stages). Si on compte que j'ai eu mon bac en juin 2000, cela fait donc 7 ans que j'ai la belle vie. 7 ans déjà...
Et bien figure toi, ami lecteur, que je vais avoir le droit à un an de rab'. Super, hein? En réalité, c'est un peu plus compliqué. Quoi qu'il arrive, la vie professionnelle commencera pour moi en août, inch'Allah en septembre. Quoi qu'il arrive, je ne mettrai plus les pieds ni à l'Essec, ni dans n'importe qu'elle autre école ou université. Quoi qu'il arrive, ce sera costard-cravate all day long. Bref, quoi qu'il arrive, tous les côtés marrants de la vie étudiante seront derrière moi. Oui mais voilà, pour une bête histoire de deadline, je vais tout de même devoir me réinscrire pour un an à l'Essec. Administrativement parlant, je serai toujours en train de couler la belle vie. Mais concrètement...
En tout cas, dans ma tête, c'est fini. Et je me suis permis d'officialiser cela ce week-end, en grandes pompes s'il vous plaît. Pour répondre au sacro-saint WEI (ou week-end d'intégration), la tradition veut qu'on termine par la Dèze (ou week-end de désintégration). Etant à Singapour, pas question d'aller en Tunisie, comme tous les Essec. Nous avons fait couleur local en allant squatter les plages de Tioman pendant 3 jours. Activités reposantes la journée (snorkeling, coinche, beachvolley), fête sympa le soir... Ce fut un moment d'anthologie. Certaines photos (gentillement compromettantes) sont là pour en témoigner. Malheureusement, les meilleurs moments n'ont pas été immortalisés, sinon dans ma mémoire. Et je peux t'assurer, lecteur, que j'en ai pour 10 ans de souvenir, pas moins.