J'avais fini par m'y habituer à cette vie étudiante. Les cours plus ou moins intensifs suivant l'époque (prépa vs. Essec), les fêtes plus ou moins arrosées suivant l'âge (il y aura toujours un avant-Japon et un après-Japon), l'insouciance plus ou moins grande (vie sur le campus vs. stages). Si on compte que j'ai eu mon bac en juin 2000, cela fait donc 7 ans que j'ai la belle vie. 7 ans déjà...

Et bien figure toi, ami lecteur, que je vais avoir le droit à un an de rab'. Super, hein? En réalité, c'est un peu plus compliqué. Quoi qu'il arrive, la vie professionnelle commencera pour moi en août, inch'Allah en septembre. Quoi qu'il arrive, je ne mettrai plus les pieds ni à l'Essec, ni dans n'importe qu'elle autre école ou université. Quoi qu'il arrive, ce sera costard-cravate all day long. Bref, quoi qu'il arrive, tous les côtés marrants de la vie étudiante seront derrière moi. Oui mais voilà, pour une bête histoire de deadline, je vais tout de même devoir me réinscrire pour un an à l'Essec. Administrativement parlant, je serai toujours en train de couler la belle vie. Mais concrètement...

En tout cas, dans ma tête, c'est fini. Et je me suis permis d'officialiser cela ce week-end, en grandes pompes s'il vous plaît. Pour répondre au sacro-saint WEI (ou week-end d'intégration), la tradition veut qu'on termine par la Dèze (ou week-end de désintégration). Etant à Singapour, pas question d'aller en Tunisie, comme tous les Essec. Nous avons fait couleur local en allant squatter les plages de Tioman pendant 3 jours. Activités reposantes la journée (snorkeling, coinche, beachvolley), fête sympa le soir... Ce fut un moment d'anthologie. Certaines photos (gentillement compromettantes) sont là pour en témoigner. Malheureusement, les meilleurs moments n'ont pas été immortalisés, sinon dans ma mémoire. Et je peux t'assurer, lecteur, que j'en ai pour 10 ans de souvenir, pas moins.